Pourtant , cette chaise était déjà cassée .... [PV Irenäus Angermüller ]

Le soiel luisait par la fenêtre , déjà à cette heure de la journée . Pourtant , il n'était que 6 h du matin . Les vitraux sont sales , songeait Lena , quelqu'un devrait les nettoyer , la lumière sera plus ... visible .... Mais l'heure n'était pas à la reflexion . Elle devait s'ocuper des taches admninistratices aujourd'hui , c'est à dire , rendre compte des choses cassées en cuisine , car celui qui devait s'en occuper est tombé malade . Mort peut-être . Lena espère qu'on trouverait vite un remplacant , car elle ne supportarai pas de travailler ainsi cloîtrée toute sa vie . Elle était assise à la place du directeur du personnel , mais où diable était il passé ? Elle ne voulait pas recevoir la visite de personnes se plaignant ou autres , cela la generait ... Elle se mit à parler tout bas .

" Une chaise cassée da,s l'auditorium , à remplacer , un miroir cassé dans les vestiaires de cuisine à remplacer , un trou à combler dans le sol de la salle de bain , à reboucher ..."

Pendant des heures et des herues , Lena énuméra ce qu'il fallait remplacer , en écrivant tout cela sur un long papier . Elle aurait voulue cuisiner aujourd'hui . En plus , ce soir était un menu de roi : Poulet royale avec diverses entrées de folies et j'en passe ... Ces temps-ci , peu de personnes lui ont demandées des empoissonement ... C'est peut-être la crise , comme la rumeur circule ? Elle n'en a que peu faire de l'argent . Tout l'argent lui a servit à cs'acheter des nouvelles chaussures , très confortables et une nouvelle robe , d'une couleur bleue et noire . Au boud'un certain temps , Lena se redressa et regarda au dehors . Il faisait beau , oui , très beau dehors . Ca donnait envie de sortir . Mais Lena détéste sortir . Le soleil l'épuise . Elle préférerester seule dans sa cuisine . Oui , c'est devenu "sa " cuisine , "son " lieu , où elle se sent " chez" elle . Elle se massa la nuque , ô que les emplois administratifs sont ennuyeuuuuuuuux \o/ Soudain elle entendit quelque coups légers à la porte . Non , elle ne voulait pas ouvrir . Non , elle ne voulait voir personne . Oui elle est antisociable . Elle se tapa la tête plusieurs fois , c'est sont toc . Elle entendit une voix , mais elle refusa de l'écouter . Elle ne voulait pas entendre grincer la porte , et oir un visage apparaitre .....

L'administration était bien ce qu'elle était. C'est-à-dire nulle et incompétente. Surtout quand on avait besoin d'elle, PARTICULIEREMENT quand on avait besoin d'elle. Ce matin, pendant le petit-déjeuner, une dispute avait éclaté entre deux pensionnaires. Un névrosé, persuadé que l'anorexique assise en face de lui allait lui voler sa part de confiture, avait bondit littéralement de sa chaise pour passer au dessus de la table et se jeter sur elle dans un hurlement de bête affamé défendant sa pitance. La réaction était pour le moins étrange, mais Irenäus avait vu pire et elle s'était jetée dans la bagarre pour les séparer. La jeune fille se défendait bec et ongle, mais elle tomba sur le sol inanimée quand elle reçut un coup de matraque de la part de la surveillante. Cette dernière s'était ensuite occupée du cas du névrosé, qui attaquait toujours avec autant de violence. La chose ne fut pas facile, et au moment où elle réussit à le mettre à terre, il mordit sa cheville droite aussi fort qu'il le put.

Surprise par la douleur, Irenäus avait instinctivement donné un coup de pied dans la figure de l'homme aussi fort qu'elle avait pu et il était retombé lourdement sur le sol avait un sourire presque comique sur les lèvres. La seule qui ne riait pas était Irenäus, qui le traîna inconscient jusque dans une cellule d'isolement sans même se demander s'il avait le nez cassé ou non.

Évidement, dans ce genre de cas, il y avait des mesures à prendre, comme expliquer sur le papier les circonstances de l'incident, les personnes en cause, des rapports d'infirmerie, une demande d'isolement pour une période donnée, une déclaration des coups et blessures qu'elle avait reçu … Elle regrettait de ne pas pouvoir mettre qui elle voulait en cellule sans avoir à faire une demande officielle à l'administration, qui étudiera la question et le cas du pensionnaire comme il se doit, et gnagnagna. Pour le moment, elle était complètement en faute vis-à-vis du règlement, car elle avait assommé deux personnes dans le même quart d'heure (elle avait le droit de les « maîtriser » mais surtout pas de les assommer, comme si on maîtrisait un hystérique quand il était pleinement réveillé …), elle avait abandonné une pensionnaire évanouie sans l'emporter d'urgence à l'infirmerie, et elle avait jeté un homme dans une cellule d'isolement sans autorisation. Si elle ne régularisait pas ça très vite, elle était grillée.

C'est donc pour sauver sa peau qu'elle frappa à la porte de la directrice (Personne), du gestionnaire (Personne), du chef des surveillants (Personne) et du jardinier, personne évidement, mais là, il s'agissait juste d'un test pour voir si il n'y avait vraiment qu'elle qui soit réveillée à cette heure-ci parmi les membres du personnel. Désespérée, elle se décida à rentrer à l'intérieur, quand, en passant près d'une fenêtre du rez-de-chaussé; elle vit une personne assise à un bureau de dos. Prise d'un nouvel élan d'espoir, elle fonça à nouveau dans le couloir administratif pour aller frapper avec douceur sur la porte du directeur du personnel (il ne pourrait pas grand chose dans son affaire, mais eu moins, il pourrait attester qu'elle pissait le sang, c'était toujours bon à prendre) Personne. Irenäus sentit la colère montait en elle. De deux choses l'une : soit la personne avait plié bagage dans la minute qu'elle avait mis à arriver, soit elle ne voulait pas répondre. Et pour savoir, il n'y avait qu'une chose à faire, elle appuya fermement sur la poignet. La porte n'était pas fermée.

« - J'ai frappé, vous vous en êtes rendu compte au moins ? »

Bizarrement, le directeur du personnel était en fait une femme. Irenäus avait toujours cru qu'il s'agissait d'un homme, mais ce détail ne la dérangeait pas plus que cela. Elle s'avança en clodiquant légèrement et laissa des gouttelettes de sang tomber sur le plancher pour que cette personne comprenne que c'était grave, nous étions en situation de crise.

« - Regardez un peu ce qu'un de ces crétins sans cerveau a fais !

Elle agita un peu sa cheville et souleva le bas de son pantalon plein de sang.

C'est une vraie jungle cet endroit, j'ai mis l'enfoiré qui m'a mordue en cellule d'isolement, seulement, quand la directrice sera réveillée, je vais me faire incendier parce que je n'ai pas fais les démarches et les papiers à temps … Enfin bref, vous pouvez m'aider ? A … Faire ces fichus papiers qui ne servent à rien et à arrêter cette hémorragie ? »

Hémorragie était peut-être exagéré mais effectivement, durant son petit discours, le sang avait coulé un peu plus et entaché complètement le sol face au bureau. La pièce était déjà assez sombre et lugubre, cet élément ne faisait qu'achever sa transformation en scène de film d'horreur. L'ambiance et le décor était planté, on n'attendait plus qu'une quelconque réaction chez la jeune femme derrière le bureau.

» Dark Queen and White Princess. [Irenäus]
» Et ça, C'était à vous crever tous les cœurs du monde. Et donc le vôtre. [V.]